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- On n'est pas que des cobayes - Trouver chaussure à son pied

Corrida de Noël d’Issy-les-Moulineaux 2013, pieds nus

Corrida de Noël 2012

Combien de fois ai-je proclamé ne pas aimer les courses courtes – 10 kilomètres, ça court trop vite pour mes jambes de marathonien ! Mais certaines habitudes s’installent sournoisement, d’année en année.  La Corrida de Noël en est une.  A ma décharge, cette course est juste une gigantesque fête populaire pour coureurs sérieux et pas sérieux, déguisés ou pas.  Je me trouve dans les « pas sérieux » « déguisés », et chaque année je recommence !  J’avais déjà participé en 2010, chaussée de mes ZEMgear, et même pieds nus à la fin. En 2011, deuxième participation réalisée 100 pour cent  sans chaussures, et une nouvelle fois en 2012.

Corrida Noel Issy-les-Moulineaux Pieds nus

Beau temps, 8° ce dimanche 15 décembre devant le complexe sportif Robert Charpentier.  J’avais déjà quelques kilomètres dans  les pattes – juste le temps de retrouver Virginie avant de prendre le départ de la course déguisée avec plusieurs milliers de Pères et Mères Noël.

Objectif, fêter ma meilleur année de course.  2013, c’était plus de 2000 kilomètres pieds nus, 3 marathons (Paris, Sénart et Seine Eure) plus Paris-Versailles et le Semi de Boulogne-Billancourt.  Aucun incident à déplorer, et toujours autant de plaisir à courir.

Le départ s’est réalisé par vagues, dont la nécessité m’est parue la première fois lors de l’édition 2012, quand j’ai passé vingt minutes à m’extraire de la foule.  Cette année je suis tombé, avec Virginie, dans une deuxième vague, ce qui nous a largement amélioré le début de course, car nous avons réussi à remonter en peu de temps les coureurs moins véloces dans notre groupe.  Bonne initiative !

Chaussures ou pas, il faut trouver un rythme convenable, et c’est la respiration qui prime.  Je m’entraîne presque exclusivement en endurance, donc je ne sais pas vraiment trouver un vitesse adéquate pour 10 kilomètres.  Au début de ma pratique pieds nus, c’était surtout les pieds qui dictaient l’allure, et maintenant, plutôt la respiration.

Déjà la première montée de la « Col d’Issy » près de la Mairie.  Bien que j’ai appris la patience depuis quelques années, je n’aime pas courir lentement (moins de 9km/h) et ce passage m’énerve un peu – presque un peu mal au bide, même sans forcer… Je prends quand même le temps de taper dans la main de quelques enfants, ça change les idées.  La lumière dorée irradie le flot de coureurs.  Bientôt la descente et au bout de quelques mètres, les jambes reprennent leurs forces, et j’allonge ma foulée, tout en restant vigilant de ne pas solliciter les talons.  En faite il faut surtout lever les genoux tout en gardant les jambes bien sous le bassin – surtout pas « chercher » loin devant avec le pied, ce qui garantirait une attaque talon.  Le sourire revient avec la forme !

Encore une nouveauté cette année – non seulement nous n’arrivons pas à côté du complexe sportif, nous passons en éclaire, juste avant de démarrer le deuxième tour devant le bâtiment. Devant le podium, le speaker ne remarque pas l’absence de chaussures, contrairement aux nombreux spectateurs qui s’étonnent de mon choix 😉

Catastrophe !  L’un des deux pins (Runnosphère) que j’avais épinglés sur mon maillot s’est barré, j’ai juste entendu le petit bruit de sa chute sur le sol, mais pas question de retourner en arrière, pour pas gêner les coureurs derrière moi.  Tant pis…  Eh bien,  au second tour, miracle, le pins était toujours là, parmi d’autres débris comme des ceintures de Père Noël et des bonnets (!)  J’ai juste eu le temps de m’abaisser pour le saisir, puis le glisser dans mon corsaire – sauvé !

Deuxième ascension, cette fois je me suis juré de ne plus pardonner la course pour ce mur, de me rappeler de sa pénibilité – pensées chassées aussitôt la descente engagée (comme chaque année ;-))  Point de point de côté, ni d’ampoules dues à une foulée trop sur le devant du pied – juste une belle descente à vive allure, aussi à l’aise que l’époque quand je courrais en chaussure (j’ai quand même fait deux éditions, 2005-6, chaussées).  Même plus à l’aise : points de côté à l’époque !

Retour en empruntant une série de belles lignes droites avant d’arriver à la ligne, plus propice à une accélération globale qu’à un sprint désespéré des derniers décamètres.  Bon choix de l’organisateur, car la nouvelle configuration permettra sans doute d’accueillir beaucoup plus de participants sur des épreuves qui se chevauchent forcément – ça coinçait de plus en plus quand tout le monde pointait devant le complexe sportif…

Conclusion

20131215_122844 Je termine en 47’55, pas un record personnel, mais un chrono tout à fait honorable étant donné ma non-préparation en matière de vitesse, et une résistance plantaire sur le retour, mais pas du tout au niveau des marathons – ça part vite, la peau !  La course m’a pas laissé la moindre séquelle, contrairement aux années précédentes ou j’ai eu les pieds bien sensibles pendant tout l’après-midi.  Il est probable que les marathons et le nombre important de kilomètres parcourus cette année aient contribué à renforcer ma résistance – très encourageant de pouvoir courir plus en fonction de mes capacités respiratoires qu’en fonction de mes pieds !

La matinée s’est achevé avec une petite trotte jusqu’à la maison, encore quelques kilomètres pour donner un peu de distance supplémentaire pour éviter de trop perdre de résistance plantaire pendant ce mois de repos.

Merci aux bénévoles pour un accueil avant et après la course, aux spectateurs, nombreux à tendre la main, et aux musiciens, tous appréciés.

Mentions – coureurs minimalistes et barefooteurs

20131215_122956Val Verte ( @valverte) s’est déplacée exprès pour faire connaissance IRL (« In Real Life ») – je l’ai rencontré au stade Suzanne Lenglen quelques minutes avant ma course, après avoir fréquemment échangé avec cette adepte de la marche et geekette au sens de l’humeur ravageur.

Sur la 6 km, Clara M. et Nicolas L. ont tous les deux couru pieds nus !

Sur la 10 km déguisée, Virginie a terminé sa toute première course en 49:11 et en VFF ! Leslie Slater, déguisée en Mère Noël sexy, a réussi la course encore cette année pieds nus, comme moi – Bravo !  Virginie a vu au moins une femme coureur en VFF.

Sur la 10 km internationale, Vincent Uribe a terminé en VFF, et Sylvie (@Sydoky) aussi (?)

Pas encore un nombre important de coureurs, mais une présence pieds nus et minimaliste qui s’étend progressivement – c’est de bonne augure !

A l’année prochaine !

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