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Question : Comment reconnaître une fracture de fatigue ?

Question pratique : comment reconnaitre une fracture de fatigue naissante ?

Courir pieds nus : questions

Courir pieds nus : questions

Matthieu vit à Paris, en France.
Il a 40 ans et pèse 90 kilos.
Il court depuis 10 ans régulièrement. Pieds nus, et en chaussures minimalistes – 8 mois.
Il court en moyen 1 fois fois par semaine et 12km kilomètres hebdomadaires, pour des sorties d’une durée de 1 heure par sortie.
Pour la compétition il dit : »Je cours uniquement pour le plaisir, sans faire des compétitions. »

Sa question :

Je cours en chaussures minimalistes depuis 8 mois. J’ai mal au pieds en début de course, puis à la fin de la journée après mon jogging.

Comment reconnaitre une fracture de fatigue naissante plutôt qu’une autre douleur, et sans aller voir un docteur ou passer une radio. 

Quelqu’un as-t-il déjà eu cette fâcheuse expérience ? Peut-on avoir une description de l’attitude à avoir ? (bon 6 semaines sans courir semble être l’unique solution …) »

Quelques précisions supplémentaires, à la demande de Christian :

Mes douleurs étaient localisés, mais diffuses, pas d’effets « lame de rasoir » ou « aiguilles », mais c’était toujours au mêmes endroits.

Les douleurs n’étaient pas lançantes, après les courses les douleurs faisaient effets uniquement lors de charges.

J’ai commencé à avoir ces douleurs quant j’ai commencé à rallonger mes courses, c-a-d au bout de 4 mois de courses en chaussures minimalistes.

Au moment ou j’ai posé la question j’avais amorcé une pause de running, puisque j’avais lu que pour le fractures de fatigues « bénigne » il fallait 6 semaines de repos.
en tout j’aurais arrêté 4 semaines de courir, et j’ai repris à un rythme moindre (je tourne actuellement à 10km/h) et moins longtemps (j’ai couru aujourd’hui 9 km).
je repart un peu moins fort…

Et ça va mieux, j’ai tout de même des courbatures qui durent parfois plusieurs jours au niveau des mollets, et, ce que je pensais être des fractures de fatigues étaient peut être des courbatures dans tous ces muscles des pieds …

Au final, je pense que j’ai peut être un peu forcé et que mes muscles ont chargés un peu, ce que je n’explique pas c ‘est pourquoi j’ai toujours des courbatures, après maintenant 6 mois d’adaptation.

Au bout de combien de temps as tu cesser d’avoir ces courbatures ? je trouve également étrange qu’elles ne soient pas au même endroit à gauche et à droite, bon je n’ai pas forcement une vie complètement saine, les mollets étant sur la même « ligne » énergétique que le foie ceci explique peut être cela …

L’avis de Christian Barefooteur

Je suis tenté de botter en touche, car je n’ai jamais souffert de fracture de fatigue en pratiquant la course à pieds, et en règle général je ne parle pas de ce que ne connais pas personnellement.  Mais la question revient très souvent, malheureusement, et mérite une réponse, à titre préventif.  Mon avis est strictement personnel, et je ne suis pas médecin, coach sportif, etc.  Ce que je dis ne m’engage pas, mais pas de souci – la part de bon sens est important dans mes conseils 😉

Comment reconnaitre une fracture de fatigue ?

La fracture de fatigue arrive quand les os du pied (parfois des jambes) sont trop sollicités par rapport à leur capacité à encaisser les chocs inhérents à la course à pied. « Protégés » par des chaussures amorties, les pieds de bon nombre de coureurs sont faibles.  Leurs muscles et ligaments sont sous-développés, et leurs os ne sont pas suffisamment denses pour supporter la montée en charge de la course pieds nus ou en chaussure minimaliste.

Parfois un coureur enthousiaste aura quelques signes précurseurs de fatigue des pieds, lors d’une reconversion trop hâtive. Ces signes prennent la forme de douleurs diffuses, souvent en haut du pied, au dessus de l’arche. Pour les coureurs pieds nus débutants, il y a généralement une phase ou les métatarses accumulent des ecchymoses (douloureux !) à cause des débris qui traumatisent les os, à cause de leur absence de densité.

Si le coureur insiste à courir malgré ses alertes, il risque ensuite de fracturer certains os du pied, en particulier la deuxième métatarse, qui reçoit une partie importante du poids du corps, lors de l’attaque du pied au sol.  Ce qui est sournois avec les fractures de fatigue, c’est qu’elles se déclenchent sans prévenir – crac !  C’est vraiment une rupture physique de la structure osseuse.  Autant dire, quand on sent la douleur dans l’os, c’est déjà trop tard…

Si votre pied révèle un traumatisme persistent et localisé, à l’avant du pied, derrière les orteils, et surtout en station debout, il faut impérativement consulter.  La fracture de fatigue est relativement anodine comme blessure, et guérit au bout d’un ou deux mois.  Souvent, vous aurez une première période avec le pied immobilisé, mais idéalement, il faudra solliciter au plus vite le pied pour encourager la consolidation de l’os. Le fait de faire subir des impacts (pas forcément lors d’un footing !) encourage la densification de l’os.  Certains coureurs m’ont indiqué que Outre-Atlantique, la phase d’activité commence au bout de quelques jours déjà après la blessure.  Votre médecin saura vous conseiller.

Une reconversion un peu trop enthousiaste ?

Je pense que Matthieu a tenté de courir trop loin, trop souvent, au début de sa reconversion.  Erreur tactique très courante !  On sait très bien ce dont on est capable dans l’absolu, et on cale ses objectifs sur ses habitudes « avant-minimalisme » en faisant tout pour retrouver ce niveau au plus vite.  Mais nos pauvres pieds sont des chômeurs longue durée, au début d’une reconversion – ils n’ont pas les capacités physiques pour supporter cette nouvelle mission.

Le rôle des courbatures dans la course barefooting

Matthieu demande si les courbatures sont normales, après sa trêve forcée.  Toute à fait, à mon avis – à moins d’entretenir plusieurs fois par semaine des muscles pour impliqués dans un certain mouvement, ils perdent leur tonicité.  Quelques semaines d’inactivité, et c’est tout à fait normal que ça pique un peu, à la reprise.

Les courbatures servent à freiner les ardeurs des barefooteurs.  Drôle d’avis, je sais, mais – étant purement musculaire et normale quand une activité demande trop d’effort d’un ensemble de muscles – ces douleurs sont anodins, SI le coureur laisse un jour ou deux aux muscles pour se reposer.  Tant que le coureur accepte de se reposer, ses douleurs devraient se dissiper assez rapidement, et tempérer une progression pour qu’elle se fasse de manière saine.  Ceci est très important pour ceux qui préparent des semis, de marathons, du trail, etc.  Personnellement, mes mollets ont souffert pendant presque 12 mois, et ça recommence encore maintenant quand je reprends des distances inhabituelles.

On peut tout à fait avoir des douleurs musculaires dans les pieds.  En général, ce sont des douleurs un peu plus diffuses, mais pas forcément.  Le plus souvent, la fatigue musculaire dans les pieds se traduit par une rigidité de l’ensemble des pieds, une fatigue et baisse de répondant dans l’arche, des picotements, etc.  Attention donc à surtout pas courir les matins quand – au saut du lit – les pieds ne semblent pas fonctionner normalement au bout de 10 minutes en station debout.

Les courbatures qui ne sont pas symétriques sont également très fréquents.  Souvent, on commence à avoir mal d’un côté, donc l’organisme compense, subtilement.  Bingo – une sollicitation de l’autre côté (je parle des jambes/pieds) et c’est parti pour quelques allés-retours pendant que le corps cherchent à compenser et à guérir.  Repos donc.

Une dernière pensée pour le corps médical.  Idéalement, aucun coureur n’aurait à consulter dans le cadre de son activité sportive. C’est un peu facile pour moi de dire cela, j’en conviens – je n’ai jamais été blessé suffisamment pour voir un médecin.  Sauf une fois quand je me suis enfoncé des fragments de verre dans le pied, et mon podologue a du les extraire.  La prochaine fois, je savais faire moi-même, et cela sert de temps à autre 😉  MAIS je dirais qu’une blessure qui dure plusieurs jours, avec des symptômes précises et une douleur accrue – oui, il faut aller voir un expert. Essayer de cerner le problème avec Google interposé pourrait empêcher un bon diagnostique, ce qui retarderait le rétablissement. Et le système de santé français est performant !

Et vous, lecteurs, quel réponse donnez vous à Matthieu ?

Que voulez-vous savoir sur la course pieds nus ?

  • Vous démarrez ?
  • Vous luttez contre des blessures lors d’une reconversion ?
  • Vous ne savez pas comment commencer ?

Nous répondrons à vos questions, soit ici sur le site, soit sur le forum de la Barefoot Runners Society France, réputé pour la qualité et l’expérience de ses membres, en la matière.

Pour poser une question, vous pouvez la saisir ici sur le formulaire dédié « Questions ».

16 réponses à to “Question : Comment reconnaître une fracture de fatigue ?”

  • Virginie:

    Très bonne explication Christian. Je rajouterais cependant que le fait de courir une seule fois par semaine une course assez longue est plus difficile à supporter par l’organisme et n’est pas aussi propice à l’adaptation musculaire que de diviser la distance sur plusieurs séances (au début, je me rappelle avoir courru pas plus de 2km mais presque tous les jours).
    Pour le renforcement des pieds, il faut aussi rappeler l’intérêt de la marche pieds nus. Si tout le monde n’est pas prêt à partir en randonnée, tout le monde peut le faire à la maison. Il faut juste avoir soit une maison avec un sol suffisamment chaud soit une vieille paire de chaussettes. Et on peut aussi faire de petits exercices en marchant, comme marcher sur la pointe des pieds ou se tenir en équilibre sur un seul pied (et on peut même le faire pendant ses activités habituelles à la maison)

  • matthieu:

    en fait ma reconversion c’est déroulé de cette façon (je courais de 10 a 15km / semaine avant):
    je suis partis de 2 à 3 fois 15min par semaine,
    puis à la disparition des courbatures en fin de course j’ai rajouter 1km par course en faisant des courses soit à un rythme lent soit rapide
    puis j’ai rajouter 2km …
    puis à noel ou je suis aller courir sur du dénivelé plus important, en rentrant j’ai rajouter 4km pour en faire 12 au total mais une fois par semaine.
    et c’est là que j’ai commencé à avoir des douleurs en fin de journée après les courses (ou le simple fait de jouer à chat avec ma fille devenait problématique) et en début de course.
    sinon mes douleurs était au niveau de l’arche et relativement diffuses en partant des métatarses ou des tendons.
    aussi pendant des années j’ai marcher avec des dock marteens ou des chaussures apparentées, puis par obligation professionnelle avec des chaussures de sécurité, finalement on peut dire que ça fait 20 ans que je marche avec des chaussures rigides.
    dans tout les cas mon arrêt de 4 semaine m’a fait du bien, je suis aller courir 10km ce matin je me sent bien.

  • aesclepios:

    La radiograpie est le seul moyen de faire le diagnostic de fracture de fatigue du deuxième métatarsien en dehors des cas carricaturaux dans lesquels le coureur ressent le crack de la fracture suivi de la sensation dl’effondrement de l’arche antérieure durant la course.

    C’est important parce que le diagnostic imposera l’immobilisation (en principe 45 jours) qui est indispensable à la réparation correcte de l’os. Si cette immobilation n’est pas respectée, il peut y avoir des complications par exemple à type de pseudarthrose, c’est à dire un défaut de consolidation avec une néo articulation anormale au niveau du foyer de fracture et dans ce cas, il faudrait opérer.

    Pour les os de la jambe, tibia et péroné, là encore radiograpnie.

  • aesclepios:

    Question à Christian Barefooteur.
    Après avoir observé le podologue travailler, comment fais tu pour enlever les corps étrangers ?

    • Bonne question aesclepios, et utile pour nous barefooteurs…

      Réponse courte : on creuse une tranche avec une lame très aiguisée (scalpel / cutter) jusqu’à ce que la lame touche le débris. En général, et surtout pour les débris de composition métallique ou minérale, ça fera à la fois un bruit et une sorte de vibration. Attaquer à présent avec une pince à épiler très fine, en dégageant encore un peu au besoin avec la lame, puis le débris sortira bientôt. Surtout utiliser quantité d’alcool à 70% pour desinfecter la plaie au fur et à mesure, et pareil pour la lame. Quand le débris est sorti, appliquer une pommade antiseptique et couvrir avec un pansement pendant un ou deux jours, le temps de laisser la peau se consolider un peu.

      Ca vaudrait la peine que je vous fasse un article plus détaillé avec des illustrations – ça peut faire gagner du temps si l’opération est bien faite. En plus, on n’a pas toujours un médecin ou un podologue à côté, alors pouvoir gérer ce genre d’incident, pas si rare chez les courent-pieds-nus, ça aide à dédramatiser… Je pratique cette technique 2-3 fois par an en moyen, sans incident…

  • Hobbit:

    Je plussoie Virginie et aesclepios!
    J’ajoute ceci: Quand je cours pieds intégralement nus, la distance et la durée de course diminuent et sont dictés par la capacité de mes plantes de pieds à supporter le sol. Ainsi tout ce qui se trouve à l’intérieur du pied est protégé: La peau s’abime la première bien avant les os et donc dès que la peau fait mal, c’est le signe impératif d’arrêter !!! Ainsi pieds nus je ne souffre jamais de plus graves soucis ….
    Sauf en hiver: Dès que je commence à courir en minimalistes à cause du froid, la forme change et tout à coup j’ai des pieds douloureux au dessus et en dedans, même si c’est la même distance et vitesse que pied nus, ce qui me fait croire que c’est bien à cause des chaussures, aussi minimalistes qu’ils soient…

  • Manel:

    Bonjour,
    Je découvre le site et c’est vraiment tres interessant.
    Je cours en VFF depuis debut mai. Je courais avant (et je les utilise toujours) en Saucony avec un drop de 4mm. Je me suis mis au minimalise car j’ai toujours naturellement couru sur l’avant du pied et que le drop me genait presque.
    J’ai assez vite augmenté la proportion minmaliste dans mes entrainement entre VFF/Saucony. Un peu trop peut etre puisque que le 22/07/14 je me suis fait une fracture de fatique du 2ieme meta.
    Donc pour revenir au sujet « comment reconnaitre une fracture de fatigue », pour ma part la douleur est apparu crescendo mais assez rapidement. Un petite gene au dessus du pied droit est apparu pendant ma séance de fractionné, qui en 1/4 d’heure etait devenu tres forte, au point de ne même plus pouvoir trotiner. Comme si j’avais le pied coupé en deux. Mais surtout le signe qui ne trompe pas apparement c’est l’oedeme. Mon pied etait vraiment tres gonflé. Le dessus du pied etait egalement tres douloureux au touché.
    Pas de platre mais repose du pied pendant 6 semaines au moins.
    J’ai vu un podologue (qui a fait de l’athletisme a assez haut niveau), il ne blame pas les chaussures minimalistes par contre il m’a conseillé de ne plus mettre les VFF pour mes séance de fractionné court.
    En esperant aider un peu avec mon temoignage.

    • Manel, grand merci pour ce témoignage (aie !)

      Je ne partage pas complètement l’avis du médecin, car à la base, le pied devra être assez résistant pour effectuer des fractionnées avec des chaussures plutôt similaires (poids/flexibilité). Il se peut que les VFF ne sont pas vues comme une solution viable pour l’athlétisme. Mon conseil est de bien reposer ce pied, recommencer éventuellement avec une chaussure un peu amortie mais avec 0 drop et légère (genre racing) pendant quelques mois, histoire de consolider l’ossature. Ces fractures sont souvent liées à une densité osseuse insuffisante pour le niveau de sollicitation. Même avec une foulée « à plat » l’impact au sol, lors des séries, sera considérable… Au bout d’un certain temps, recommencer avec un peu de travail en VFF. Je vais demander à d’autres porteurs de VFF de venir donner leurs avis… Christian

      • Manel:

        Merci pour les conseils!
        Pour le moment je prevois de reprendre la course à pied debut septembre.
        Je mettrai mes Kinvara (Drop 4 mm et légère) Les VFF vont attendre un peu.
        Je pense que je suis aller un peu vite dans ma transition. Vu que je n’ai jamais eu de douleurs musculaires (mollets ou autres) en courant en VFF j’ai vite augmenté les distances distances et durées. Au bout de 2 mois je courais 28km/100mD+ en 2h56. Toujours pas de douleurs musculaires particulieres.
        Courant sur « l’avant » du pied depuis toujours je n’ai pas eu de problemes musculaire mais j’aurais du pensé à l’adaptation osseuse egalement…

  • Sylvain:

    Après avoir couru en vff en 2011 (jusqu’à des sorties de 20km, mais avec une progression trop rapide, j’ai un peu souffert), et rien depuis, je repars sur un projet pieds nus, c’est plus simple 🙂 pour l’instant je ne fais que marcher en attaquant sur l’avant du pied. J’entraine la peau et d’une façon générale la « force » du pied je pense. Cette fois je prends mon temps.

    Mon sentiment par rapport au fractionné en vff, c’est que courir pieds nus, on est d’accord c’est un peu grisant et ça fonctionne bien quand on est zen. En revanche, en situation de fatigue ou d’effort qui va nous distraire des précautions usuelles (position et condition de pose des pieds) on peut vite faire des petites erreurs et c’est là que l’absence de chaussure va prendre sa plus grande importance, on n’a aucune protection et ça pardonne pas.

    C’est vrai pour tous les sports, on met des protections supplémentaires quand on prend des risques supplémentaires.

  • david:

    Salut Manel,

    J’ai eu la même chose une seule fois et depuis plus rien (bien que toujours en VFF). Je fais juste attention depuis a mon alimentation en calcium (le lait ne servant a rien contrairement a ce qu’on croit) et en vitamine D – fois de morue / poissons / compléments alimentaires si besoin.

    Mais effectivement il faut prendre vite au sérieux les premiers symptômes sur le dessus du pied pour ne pas agraver les choses (ce que j’avais evidemment fait 🙂 )

    Et c’est aussi un signe peut être que ta foulée n’est pas encore suffisamment ‘douce’ … C’est ce qui avait contribué chez moi. la fatigue aidant, on commence a ‘taper’ de plus en plus fort au grès de l’entraînent.

    En espérant t’avoir aussi un peu aidé !
    Sportivement.
    David

  • manel:

    Merci pour vos conseils.
    Je pense effectivemment être plus raisonnable sur le fractionner. Pour le moment je vais reprendre en chaussures « normales » mais petit à petit je reprendrai mes vff. Je n’hésiterai pas non plus des les premiers signes de fatigue à lever le pied (sans mauvais jeu de mots…)
    Les semaines avant la fracture je m’etais mis au Myo Crossmax pour préparer un km vertical, je pense que ça n’a pas pardonné…
    En tout je ne suis pas du tout découragé, bien au contraire. Le site et vos témoignages me motivent beaucoup!

  • Petit:

    Bonjours a tous,cela fait 4 mois environ que j’effectue ma transition en chaussure minimaliste , et tout ce passait très bien jusqu’a une foutu course dans les dunes de 24 kms. J’ai tout d’abord fait les 3 quarts de la course avec mes chaussures traditionnelle pour ensuite mettre mes minimaliste a environ 50 min de l’arrivée. Au bout de quelque kms j’ai ressentis une douleur sur le dessus du pied mais rien d’alarmant,j’ai donc continué jusqu’au bout sans problème, mais 3 jours plus tard en voulant faire mon petit footing (en minimaliste) j’ai ressentis la meme douleur que pendant la course mais en beaucoup plus fort jusqu’au point de devoir marcher pour rentrer jusqu’a la maison. Je suppose une fracture de fatigue vu les sympomes, j’ai aussi fait une radio , mais rien sur la radio .Je n’ai pas poussé les examens IRM ;syntigraphie. cela fait maintenant 3 semaines que je ne cours plus , ca va déja mieux mais pas au point de recourir.
    Je voulais votre avis concernant ma futur reprise, faut il recommencer ma transition au début , 10 min au début , puis 11 , 12 etc , sachant que j’étais arrivé a 50 min au bout de 4 mois

    • Bonjour Petit Remi, je suis désolé que la première tentative de reconversion se solde en blessure. Comme j’explique dans un récent article, cette phase de transition est longue, surtout si on court en minimaliste, car le coureur ne ressent pas autant le besoin d’être prudent. Même si le 50 minutes / 4 mois me semble raisonnable comme jalon de progression, je craigns que la course de 24 kilomètres n’était pas encore à porté… Les fractures de fatigue nécessitent au moins 5-6 semaines de repos, puis une reprise progressive.

      Je t’encourage à lire l’article évoqué (http://www.courirpiedsnus.com/2016/01/debuter-barefooting/) et aussi de rentrer en contact avec d’autres barefooteurs près de chez toi, pour pouvoir avoir un accompagnement dans la vraie vie. Pour cela, je te recommande de t’inscrire auprès de la BRS – Barefoot Runner’s Society, section française. C’est gratuit, et très conviviale ! http://www.thebarefootrunners.org/social-forums/france.79/

      Bonne guérison, tiens-nous au courant de la reprise.

      Christian

      • Petit Rémi:

        Merci Christian pour cette réponse, je reviens vers vous pour donner quelques nouvelles de mon pieds. Cela fait maintenant 1 moi et demi que je me suis blessé (TOFP)et j’ai quand meme repris la course a pied au bout d’un moi. Certe j’ai repris tout doucement (20 min) en écoutant mes sensations, et depuis ma reprise, ca va de mieux en mieux.
        Je ne pense pas que le fait d’immobiliser le pied ou de ne plus marcher dessus n’arrange les choses, comme le conseille beaucoup de monde, bien au contraire. Je pense ,enfin pour ma part , que reprendre une activité modérée au plus tot aide la guérison, mais surtout rester a l’écoute de son corp. Je reprend donc ma transition minimaliste avec toujours autant de plaisir ,mais beaucoup plus a l’écoute de mon corp.

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