Dernières informations – barefooting/minimalistes en France
Prochaines animations et événements barefooting/minimaliste

Abonnez-vous à la Newsletter qui court pieds nus pour être informé.e.s des prochaines activités et animations !

Le barefooting/minimalisme dans les média


- On n'est pas que des cobayes - Trouver chaussure à son pied

Témoignage – Barefootpat, transformé par le barefooting

Barefoot Pat

Barefoot Pat – Marathon de Paris 2014

Pseudo : barefootpat
Age : 55
Durée de conversion : 24
Adresse blog/site : https://barefootpat.org
Ville : Arenthon
Code postale : 74800
Pays : France

En bref (4 à 5 phrases pour te décrire)

Pharmacien de formation, enseignant-chercheur en thérapie génique et cellulaire à la faculté de médecine de Genève. Gros nul en sport pendant toute ma scolarité. Infarctus à 44 ans. Début d’activité physique régulière depuis avec recherche de la santé et du plaisir.

Quel est ton parcours sportif ?

Je suis assez gourd avec mon corps depuis le début. Quand j’étais petit, mes camarades de classe se battaient pour ne pas m’avoir dans leur équipes de foot, de basket, de volley, de hand, etc. J’ai donc été dégoûté du sport très tôt. J’ai pratiqué à un niveau ludique un peu la planche la voile, le ski et le parapente. J’ai fumé de 17 à 39 ans. J’ai eu un infarctus à 44 ans.

J’ai alors commencé la course à pied. Au début, quand je me faisais doubler par des petits gros qui discutaient alors que j’étais transpirant et à bout de souffle, j’ai cru que c’était un problème d’entrainement. Mais avec le temps et les kms, j’ai réalisé que je serai toujours moins rapide, plus essoufflé, plus transpirant que 90% des autres coureurs. J’ai donc du mettre en place un système de récompense interne qui soit indépendant de toute comparaison avec les autres.

Vus mes antécédents, je dois aussi chercher à progresser sans jamais me faire mal. J’ai donc recherché le pur plaisir de courir, de nager, de bouger, pour me réconcilier avec mon corps qui m’avait empêché de jouer avec mes camarades quand j’étais petit.

Depuis 2009, j’ai fait 5 marathons et un ultra-trail. J’ai pris 20 leçons particulières de crawl pour ne pas être éliminé en triathlon et depuis j’ai fini 3 triathlons. Et maintenant, quelque soit ma place dans une course ou ma vitesse pendant une séance, j’apprécie chaque fois que je pose le pied par terre, et chaque fois que je sors la tête de l’eau pour respirer. Juste parce que je peux le faire.

Pourquoi cours-tu ?

Pour rester un bonne santé physique et mentale. Et aussi pour le plaisir.

Qu’est-ce qui t’a convaincu de courir pied nu, ou avec des chaussures minimalistes ?

J’ai découvert le barefoot/natural running sur internet en préparant une conférence sur l’entrainement au marathon pour les nuls. Au début, j’ai pensé que c’était une bande d’extrémistes qui se la pétaient. Et en regardant les vidéos et le site de Marc Cucuzzella, et en lisant Born to run, j’ai compris que la vraie course à pied n’était pas une question de vitesse ou de performance athlétique, mais une question d’utiliser son corps et ses pieds en particulier de manière optimale.

L’étude de la biomécanique de la course, de l’anatomie du pied humain, de l’évolution de l’homme comme le meilleur animal terrestre en course d’endurance, tout cela m’a fasciné. En particulier pour un vilain petit canard, c’est si bon de voir que le style peut améliorer l’efficacité et du coup compenser une mécanique peu performante.

Comment s’est passée la transition vers la course pieds nus ou en chaussure minimaliste ?

J’ai commencé très progressivement. Comme décrit dans mon site web. 5 minutes, puis 10, etc. A chaque fois, récupération totale des courbatures avant une autre séance. Comme il est difficile de courir vraiment pieds nus partout (route chaude ou mouillée > peau décollée), boue ou gazon > corps étrangers non visibles, etc), j’ai commandé mes huaraches assez vite. Après quelques réglages et quelques ampoules de frottement du lacet entre les orteils, je peux maintenant courir plus de 2 heures sur route ou tout-terrain sans blessure.

Combien de temps pour effectuer la transition ?

2 ans.

Comment faut-il s’entraîner pour habituer ses pieds ?

Très progressivement.

Sur quels revêtements cours-tu ?

Pieds nus sur route et stade. Huaraches partout sauf dans les trails de montagne car je ne sais pas comment descendre avec.

Pratique quotidienne : quel(s) type(s) de revêtement ; durée habituelle et fréquence des sorties ?

Tous terrains, 3 à 4 fois 10 km par semaine.

Avec quelle(s) chaussure(s) minimaliste(s) cours tu (pieds nus étant bien sûr accepté) durant ta période de transition et après ?

Huaraches Xero Shoes 4 mm et 6 mm, Merrell Trail Gloves pour la route quand il fait moins de 0°C, Innov-8 pour le trail.

Quelles blessures, avant/après la transition ?

Une grosse tendinite avec enthésopathie à gauche après l’Ultra de l’Eiger en 20013. Traité par le repos, ondes de choc, étirements excentriques et mésothérapie pendant 3 mois. Depuis, marathon de New York et plus rien.

Quel regard porte ton entourage sur ta pratique ?

Curieux et amusé.

Quels sites, quels coureurs t’ont aidé dans ta reconversion ?

Mark Cucuzella, Christopher MacDougall, Caballo Blanco.

Quelques astuces pour d’autres coureurs ?

Pro-gre-ssi-vi-té, Hu-mi-li-té !!!!!

Combien de coureurs minimalistes/pieds nus dans ton entourage ?

5

Quels objectifs (courses/distances/etc.) ?

Marathon de Paris 2014 en huaraches.

Ajoutez votre témoignage !

Pour voir d’autres témoignages : Catégorie « Témoignages ».

Pour déposer votre témoignage : formulaire « Témoignages ».

Une réponse à to “Témoignage – Barefootpat, transformé par le barefooting”

  • jo:

    Bonjour,

    Bien vu !
    Félicitations pour ce revirement vers la course et le barefooting.
    J’ai également testé, néanmoins, pas au niveau marathon.
    Je vous invite à visiter mon blog, dans lequel j’ai publié un article sur le minimalisme.
    Continuez, gardez le mouvement.

Laisser un commentaire

ARCHIVES
Me suivre sur…