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Le barefooting/minimalisme dans les média


- On n'est pas que des cobayes - Trouver chaussure à son pied

Récits de barefooting : 02-2017

à 600 mètres au dessus de Kings Creek

Récits de barefooting – dernières histoires et inspirations vécues lors des mes sorties pieds nus ou en huaraches. De la pratique, de l’humour..

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8-20 février 2017

Je me suis disparu loin de la France. Dans les Appalaches, côte est des États-Unis, en Caroline du Nord.

Le long de la crête une fois qu’on est tout en haut.

Ici, c’est un peu comme le Jura – des collines boisées (majorité d’arbres feuillus, donc l’hiver c’est assez dégagé) et altitude entre 400-600 mètres. La prochaine maison est à plusieurs kilomètres à vol de vautour… Ici, personne t’entend hurler quand tu trébuches sur une racine en huaraches.

Quand la boue gèle rapidement, cela fait des aiguilles de givre !

Je voulais juste maintenir ma forme pendant ce séjour d’écrivain. Après le premier WE, je me suis flingué le dos, donc pas de course pendant une semaine. J’ai désormais 51 ans, mais j’ai pas encore capté qu’il faut s’acclimater doucement quand on « travail à la ferme ». A force de colporter des rondins, scier des arbres, brûler des tas de débris végétaux, j’ai fini avec une douleur.

Peu importe, j’ai largement profité lors de mes quelques sorties. Ici, tout est en relief. Ça monte direct, ça descend tellement raid que ça donne le tournis. L’essentiel de mon terrain de jeu était une route forestière fraîchement labourée par des engins de sylviculture. Tout en haut de la montagne a eu lieu dernièrement une coupe, et sillons dans la boue avait gelé. Avec leurs grosses pneus ou chenilles, les machines ont laissé un champ de mines. Les huaraches s’accommodaient à peine des interminables mottes de terre et des flaques de boue gelés. Partout des racines qui sortaient sournoisement du sol, presque invisible, mais solidement ancrées afin de foutre par terre tout coureur distrait. C’était éprouvant, très technique, et merveilleux ! Mon jeu était de ne pas m’arrêter dans les montées – parfois ça grimpait 100 mètres en 500 mètres de distance – c’est du 20 % ça !

Le jour se lève tout en haut de la montagne

Traces de biche

J’ai également guetté la faune qui n’existe pas en Région parisienne – dindons sauvages, ours noirs, coyotes, etc. Ici, ça grouille de vie, surtout quand la forêt est ouverte par endroits. Malheureusement, pas de rencontres avec du gros gibier, mais j’ai quand même respiré le grand air des montagnes, et profité de la vue et l’ambiance si particulière des matins d’hiver dans cette région.

Une question trottait dans ma tête, quand même. Comment ça allait se passer après plus de deux semaines sans aucune sortie pieds nus ? Du sang sur le trottoir ?

 

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