La chaussure de course moderne, avec son amorti et ses diverses contraintes mécaniques pour rectifier la pronation, fait tout pour isoler le pied du sol.  De toute façon, la plupart des citadins n’ont pas passé des années à se déplacer pieds nus.  Le pied, mécanisme complexe avec ces dizaines d’os et ligaments, n’est guère sollicité dans la vie courant.  Une brusque “mise à nue” peut entraîner des conséquences douloureuses,
Comme pour toute révolution annoncé, il faut s’attendre à quelques (pieds) cassés – les adeptes précurseurs dans ce nouveau mouvement, ne parle quasiment jamais des effets néfastes qui peuvent faire leur apparition.  Ainsi par exemple, certains défenseurs de la course à pieds nus ne font pas toujours preuve d’une honnêteté intellectuelle irréprochable, en passant sous silence certains aspects des études fondatrices (Lieberman et al) qui pourraient contredire leur convictions.

Dans cette section, ce sont les sceptiques de la course à pied qui sont à pied d’œuvre pour piétiner quelques certitudes, pour casser les pieds aux messies du mouvement.