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- On n'est pas que des cobayes - Trouver chaussure à son pied

Récit – Trail pieds nus sur la Costa Brava

La côte sauvage de la Costa Brava

La côte sauvage de la Costa Brava

Dimanche 19 aout 2012 – 10:89km 01:08:24 6,17 min/km

Sortie route et trail à partir de la ville de Palamos, sur la Costa Brava.  Journée très chaude encore, 22° à 7H30, ce qui n’a pas arrangé les choses dans les passages à fort dénivelé entre les criques ! Les larges trottoirs autour du port ont rapidement cédé la place à une route abimée mais pittoresque qui grimpait avant de plonger dans la prochaine baie et son  charmant hameau au bord de l’eau. En face, la route s’est transformée en sorte de GR qui suivait la côte en surplombant plusieurs criques, avant de s’arrêter sur un promontoire dominé par des ruines de forteresse.  Il me semble que certains ports de la Costa Brava étaient déjà utilisés par les Grecques, alors il n’est pas impossible qu’il y avait du monde qui marchait et courait pieds nus dans ces lieux, il y a quelques milliers d’années.  En tout cas, en 2012 ça ne devait pas être courant du tout, car en faisant le même chemin au retour, je suis tombé sur des dizaines de traileurs qui profitaient comme moi de ce parcours accidenté pour courir à la fraiche, et ils me regardaient avec une aire effrayée !

Faut dire que ce terrain de jeu ne se prêtait pas vraiment au barefooting.  L’urbaniste qui a inventé les carrés au sol sur tous les trottoirs mérite vraiment d’être piétiné par une foule de barefooteurs enragés.  Imaginez une plaque carrée avec de profondes entailles tous les deux centimètres, ce qui ne permettaient aucun contact contigu entre la plante et le sol.  Horrible. J’ai vite abandonné les esplanades, pourtant très belles, pour la route du port, malgré son goudron fissuré et rêche.

Courir pieds nus sur la plage c’est mauvais !

Plus loin, une plage pristine, la Platja Castel, qui attendait ses vacanciers.  Super, tout le monde me parle de courir pieds nus dans le sable, alors je me suis lancé, pour constater deux minutes plus tard que c’est pas marrant du tout !  En faite, je m’enfonçais 5 à 10 centimètres à chaque pas, sans le moindre appui fiable, et les graines très grossières écorchaient la peau ultra-sensible derrière les orteils.  Pas de choix que de crisper les pieds pour rapprocher les orteils aux métatarses, et raccourcir encore plus la foulée, histoire de ne pousser du tout avec les pieds, pour confronter l’absence totale d’appuis.  Heureusement que ce passage ne durait que quelques centaines de mètres, car l’élongation guettait, et surtout, je me trouvais immédiatement essoufflé, les jambes en feu…  Il ne manquait que le tesson de verre pour me tailler la plante, mais j’ai évité l’expérience.  Bref, ne courez pas sur la plage, pieds nus ou chaussé – c’est galère.

Courir hors piste, pieds nus – comme des pas de danse

Vous avez tous et toutes couru sur des sentiers escarpés en bord de mer, alors vous savez qu’il ne faut pas trop quitter des yeux la route pour éviter de shooter dans des pierres et tomber du haut de la falaise….  Frustrant, donc, d’emprunter des passages d’une beauté extrême, mais étroits, semés de rochers, de racines et autres gravillons, et de devoir composer en temps réel avec un revêtement totalement imprévisible…  J’ai certes regardé un peu moins le paysage que mes compagnons chaussées, mais j’ai adoré cette danse primale imposée par la situation, sautiller d’un point de chute à un autre, bondir entre deux pierres dépolis pour éviter les cailloux, etc.  Certes, on ne bat pas de records dans ces conditions-là, mais on se sent lié à la nature comme jamais en ville, pieds nus (arrêtez de rouler vos yeux – je vous ai vu !!)

Faire du trail (presque) comme un Tarahumara

J’avoue que je me suis surpris à m’imaginer être un indien Tarahumara lors de ces passages, surtout quand les obstacles laissaient la place à un revêtement légèrement poussiéreux et lisse…  Après toutes les agressions récentes en milieu urbain, je leur devais quand même des vacances à mes pieds vaillants !

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