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IUT Issy Urban Trail 2017 en huaraches

 

IUT 2017 Issy Urban Trail (Cedric Marfoure, photographe)

Ma première participation l’IUT en huaraches. Je vous épargne le détail du parcours. Suffit de dire que le départ et l’arrivée se trouvaient sur l’île Saint Germain (Issy-les-Moulineaux) dans le parc du même nom.

Issy Urban Trail 2017

La course suivait une boucle qui tournait autour de l’île avant de longer la Seine pour ensuite grimper et descendre sur les hauteurs de la commune par des petits chemins et sur les trottoirs de la ville. Visite de plusieurs parcs restés ouverts exprès la nuit pour notre seul plaisir (Henri Barbusse, Jean Paul II, etc.) Et un beau passage en hauteur sur les remparts de l’ancien Fort d’Issy, devenu une zone résidentielle depuis peu… Deux boucles donc, 30 kilomètres pile poil, et un temps glacial, bien en dessus des zéro degrés après le départ à 20h30.

Dans les escaliers du Chemin des vignes

Que vous dire d’utile ? C’était ma première course à la frontale, et ne connaissant pas la durée effective de mon éclairage ad hoc (mon ancien éclairage de vélo, avec un dispositif pour le maintenir sur la tête) j’ai opté pour une utilisation d’appoint dans les passages sans éclairage, peut être 20 pour cent du trajet, surtout dans les parcs. Parfois je pouvais suivre d’autres coureurs, mais on ne voit pas directement devant ses propres pieds, sauf quand il y a de la place pour courir en biais, quand le chemin était assez large.

En plus, quand j’allumais ma propre frontale, j’avais l’impression de gêner les autres coureurs, car je leur faisais de l’ombre (puissance de mon système). Leur propres frontales n’arrivaient pas à chasser les ombres projetés devant eux quand je suivais… (désolé !) plus de problème dès le deuxième tour, quand je courrais essentiellement seul. Là j’ai laissé allumé plus souvent, et les passages sombres étaient nettement plus agréables.

Graisse de canard

L’autre expérience que j’ai pu mener, c’était l’histoire un peu farfelu de la graisse de canard. Suite à de récents tests par temps froid, j’ai opté une nouvelle fois de tartiner de la graisse de canard sur le haut de mes pieds. Deux raisons : 1) réduire le potentiel de friction de mes lacets (30km plus froid = gros danger sur la peau nu en huaraches) et 2) protéger les pieds du froid avec une mince couche isolante de matière grasse. Ça aurait pu être de la graisse de phoque, mais comme je ne connais pas de phoques par chez moi … 😉

Deux conséquences inattendues de cette expérience. D’abord, au bout d’une vingtaine de minutes, juste quand ça commençait à grimper, la graisse fondue a coulé sous mes plantes (orteils, métas) et les sandales sont devenues glissantes. Je me sentais bien malin ! J’ai guetté pendant de nombreuses kilomètres de la matière pour réparer. Heureusement j’ai trouvé de la terre poudreuse à l’issu du parc Jean Paul II ! Les deux bénévoles pensaient que j’avais besoin des toilettes. Je me trouvaient alors devant les seuls WC publics sur le parcours ! Il faisait trop froid pour leur expliquer mon problème auto-infligé ! Et miracle- ça a marché immédiatement, la stabilité est revenue illico et ma sérénité, avec !

Et le deuxième problème, moins grave, c’était l’état de mes pieds- cradissime, car toute la poussière s’y est collée. Mes pieds ont fini noirs de crasse. Comme des vrais Tarahuma ayant couru 200 km dans les Barrancas del Cobre dans l’état Chihuahua mexicain.

Crasse de graisse de canard post-trail

Les huaraches pour le trail

Une fois de plus mes huaraches ont fait leurs preuves. Légères, isolantes (10mm de semelle) elles m’ont aidé à tracer sur les parties les plus dégagées. Comme j’ai l’habitude des sorties de 30k, j’étais encore en forme à la fin. J’ai commencé à rattraper des coureurs dans les montées. Seul problème à la fin, à cent mètres de la ligne d’arrivée, la lanière de la sandale de droit à lâché sous l’orteil. Ainsi j’ai eu le plaisir étrange de franchir la ligne à moitié pieds nus ! Remarque taquine du speaker mais pas de séquelles, la réparation était faite en deux minutes, le temps de retrouver mon souffle.

Une très bonne course donc, que je referai volontiers l’année prochaine avec vous, par temps aussi froid, j’espère. J’adore ça, en faite, on n’a vraiment pas froid aux pieds dans ces conditions-là. J’ai même j’ai retiré mes gants pour courir mains nus afin de baisser ma température… Pas mal de commentaires d’autres coureurs qui n’en revenaient pas de ma pratique.

Énorme merci aux bénévoles sur tout le parcours. Ils ont souffert du froid, et pourtant ils sont restés sympas, toujours des mots d’encouragement, même à 23h du soir ! J’ai même eu le plaisir de serrer la main de mon ami Pierre Yves Duclos, heureux !  Et merci à Issy Triathlon d’avoir organisé cette épreuve. Fléchage sans faille (à condition d’allumer sa frontale au bon moment) et ambiance chaude !

Le parcours

Parcours de l’IUT – 2x = 30km

Les résultats

2 réponses à to “IUT Issy Urban Trail 2017 en huaraches”

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