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Semi-marathon de Boulogne 2018 PN

6e participation pieds nus au semi-marathon de Boulogne

Dimanche 18 novembre, ma 6e  participation au semi-marathon de Boulogne-Billancourt, pieds nus comme toutes les fois précédents [Voir mes autres participations]4° au départ à 10 heures, j’ai opté pour une paire de chaussettes et mon coup-vent plastique fétiche, récupéré dans je ne sais plus quel lot de goodies de course. Grand soleil, un peu de vent.Quoi dire de mon parcours… Je connais ce parcours par cœur. Pas très glamour – long trajet sur les quais de Seine, avant de bifurquer quelques kilomètres dans le Bois de Boulogne au niveau de l’Hippodrome de Longchamps, puis retour, tout pareil, sur les quais. Ah si — cette année, petite incursion dans les nouveaux quartiers de Boulogne, avec un revêtement nickel, à l’aller et au retour (pour cause d’excavations projet Grand Paris). Pas de gros trou casse-pattes devant la sous-préfecture de Boulogne, et surtout aussi, pas l’affreux petit tronçon dans le Bois de Bologne après qu’on a quitté Longchamps (toujours aussi rugueux). Donc un peu de temps gagné.

Par contre, au retour, n’étant pas sur où se trouvait le groupe des 1:40 (je n’ai jamais vu leur fanion) je commençais à douter de moi, imaginant coup sur coup que j’étais beaucoup plus rapide que d’autres années, ou au contraire, moins rapide, donc moins fatigué. À 15 km, à hauteur du Pont de Saint Cloud, j’en pouvais plus — soif, manque de jus, même envie d’abandonner. Là je me suis rangé sur le bas côté et j’ai bu quelques gorgées d’eau (30 secondes de perdu ?) et j’ai repris ma course.

La fin du parcours ne m’a pas achevé, j’ai réussi à accélérer malgré des signes de fatigue inhabituels dans les cuisses. J’ai moi-même été surpris de ma capacité à surmonter les signes d’alerte. Les seules fois que j’ai trouvé de telles sensations de faiblesse dans les cuisses, c’était au bout de la longue descente de l’EcoTrail du Massif des Brasses.  

Mais on lit clairement l’état de fatigue avancé dans mon visage. Et on remarque également que je suis le seul 1:40 dans le paquet de coureurs — 5 minutes de retard par rapport à mon meilleur temps. Peu importe.

Les excuses de l’objectif raté

Je vise toujours moins de 1 h 40 min 5 s, mon meilleur chrono en 2011. Cette 6e participation était un peu décevante, et frustrante à la fois. Je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi une préparation plus que correcte a donné si peu de résultats. Cela fait longtemps que je n’ai pas eu aussi mal aux cuisses — en général, cela ne m’arrive que pour les rares trails. Alors c’est peut-être un indice — je n’ai pas travaillé le dénivelé depuis un bon moment, me concentrant sur les sorties longues pieds nus.

Première bonne excuse — la jeune voisine du rez-de-chaussée a choisi la nuit avant la course pour faire une bruyante fête chez ses parents. Les festivités ont commencé à 22 heures, pour terminer à 8 heures du matin. J’ai dormi moins de deux heures. Et je cumulais sans doute cette fatigue avec celle, encore présente, de mon décalage horaire du jeudi précédent. Donc pas étonnant que j’ai eu un coup de bambou dans les jambes.

Autre chose qui est sur – il me manquait la vélocité des jambes, cette année. Comme je n’ai pas pu participer au Marathon Seine Eure cette année, un mois avant, je n’ai pas eu occasion de faire une grosse sortie en situation de course. Mon semi de Lenoir, aux États-Unis (article à venir) laissaient apercevoir une faiblesse en approche — mauvais chrono, pas complètement expliqué par un début de parcours ultra-dur sur les pieds. J’ai cédé plusieurs minutes dans l’ensemble, environ 1 h 49 min, et je

Mais les plantes en forme

Là où j’étais tranquille, c’était par rapport aux plantes. Peu de gêne, même dans les passages difficiles, toujours les mêmes, redoutés. En effet, de ce côté-là, j’avais bien travaillé – semi-marathon 2 semaines avant, et 100 % sortis pieds nus depuis fin-octobre. Détail important — je n’avais pas couru pieds nus pendant 3 jours, ce qui a permis à mes plantes de se consolider.

On constate qui’il n’ya aucun dégât à déplorer sur les plantes – pas d’ampoules, pas d’entailles, frottements, rien. C’est ça, courir systématiquement pieds nus sur revêtements « realistes » pendant 3 semaines…

 

Récupération post-course

  • J+2 heures : Avant la sieste les plantes commençaient à bien piquer à cause du froid et les frottements dus à la vitesse. Après la sieste, bien mieux.
  • J+1 jours : Les plantes encore un peu sensibles, mais surtout, les cuisses douloureuses (?).
  • J+2 jours : les cuisses encore plus dures et douloureuses (le coup des 48 heures !).
  • J+3 jours, un léger mieux, mais toujours pénible pour marcher – obligé d’aller faire les courses, j’ai marché les jambes tendues pour ne pas les fléchir. Comme une personne âgée !
  • J+4 jours – enfin une sortie, mais vite abrégée au bout de moins de 2 km, car je ne pouvais même pas trottiner à 7 km/h sans avoir mes cuisses tétanisées par la douleur. C’est la première fois que cela m’arrive depuis 2010, crois. Bon, encore un peu de repos, ce n’est pas grave.
  • J+6 jours — première sortie « normale ».

Résultats et comparatifs

 

 

Participations — Semi Marathon de Boulogne-Billancourt

Semi-marathon Boulogne-Billancourt 2017 PN

Semi-marathon de Boulogne 2013, pieds nus

Pieds nus au semi-marathon de Boulogne 2012

Le Semi-marathon de Boulogne — pieds nus !

 

Quelques photos en plus

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